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«Un temps que l’on peut investir à réfléchir pour le client!»

Pascal Bregnard, l'un des fondateurs d'E-Gestion, co-dirige la section fiduciaire qui compte 11 personnes. Une trajectoire atypique et un esprit curieux au service d'une rigueur professionnelle. Rencontre.

Les chiffres, c’est votre seconde nature?

Je n’étais pas destiné à faire ce métier. J’ai d’abord fait des études à l’EPFL en informatique. Ensuite, j’ai entrepris un postgrade en Management pour travailler dans le Groupe Richemont. Mon père avait une fiduciaire. Nous avons décidé de nous associer en 2000. Ça a été un vrai changement de cap, mais j’aime apprendre. C’était un plaisir de suivre une nouvelle formation en comptabilité pour acquérir le brevet fédéral.

Et la rencontre avec l’équipe d’E-Gestion?

En 2004 nous étions en pourparlers pour fusionner avec une autre fiduciaire. Nous voulions grandir. Je rencontrais parfois Sébastien Eberhard chez des clients. Moi j’y venais pour la fiscalité, lui pour les assurances. Et là, j’ai compris qu’il était pertinent de créer une nouvelle structure en offrant un service complet, plus global, au client. Nous avons créé avec succès E-Gestion très rapidement.

Vous dirigez, conjointement avec Monsieur Sgobba, la section fiduciaire d’E-Gestion qui compte 11 personnes. Quel est votre quotidien?

Du 15 janvier au 15 mars, nous recevons 90% de travail de l’année. Il y a bien entendu les déclarations d’impôts qui arrivent en nombre, des personnes morales et physiques, mais également la comptabilité annuelle et les décomptes TVA. Il est donc nécessaire de canaliser et d’organiser cet important flux afin de tout traiter à temps et dans les meilleures conditions. Cela demande une rigueur de toute l’équipe.

Quel intérêt pour une entreprise de travailler avec vous?

En raison de la multiplicité des services que nous offrons. Avoir un seul intermédiaire pour la fiduciaire, la gestion du portefeuille d’assurances et la planification financière est un avantage certain pour notre client.

En quoi est-ce profitable pour le client?

D’abord, comme il n’a qu’un seul interlocuteur, il gagne du temps. Ensuite, nous avons une vision globale de son activité, nous pouvons donc le conseiller pour qu’il puisse optimiser sa fiscalité, par exemple. Vous n’êtes pas en mesure de donner ce genre de conseils si vous n’avez qu’une vue partielle de votre client. Dans le cas de la déclaration d’impôt d’un particulier, si son patrimoine ne nous semble pas bien investi, nous pouvons directement lui proposer d’investir dans nos produits immobiliers qui ont d’excellents rendements. Et cela, nous sommes capables de le réaliser immédiatement sans intermédiaires supplémentaires.

Quels sont les défis de demain?

La digitalisation. La nouvelle génération qui arrive dans le monde professionnel ne nous enverra pas des classeurs de pièces comptables que nous saisirons à la main. Aujourd’hui déjà, les softwares de gestion d’entreprise sont indispensables pour gagner en productivité. Et nous percevons clairement que, dans un domaine qui a longtemps été statique, le mouvement ne s’arrêtera pas. Nous testons d’ailleurs différents programmes qui permettront de faciliter la vie et d’induire des gains de productivité à nos clients.

C’est l’unique avantage?

Non, le second grand avantage de la digitalisation est l’extraction de données. Travailler les données pour générer des tableaux de bord et des simulations qui peuvent être des outils d’aide à la décision. Et le plus important, à mes yeux, c’est que tout le temps que l’on ne passe pas à effectuer de la simple saisie de données, c’est un temps que l’on peut investir à réfléchir pour le client. Là se trouve la véritable plus-value. Supprimer les tâches simples pour prendre du temps sur ce qui offre une réelle plus-value pour le client. L’évolution technologique nous pousse dans ce sens et c’est tant mieux.

Pascal Bregnard