Chargement

MenuFermer menu

«Notre métier peut parfois sembler paradoxal.»

Notre collaborateur Dylan Creanza a terminé sa formation AFA et a été classé parmi les trois meilleurs courtiers de Suisse Romande. Ce diplôme est exigé par la FINMA pour les intermédiaires non liés (courtiers) qui conseillent en vue de la conclusion d'un contrat d'assurances.

Dylan Creanza, vous êtes reconnu FINMA. Qu'est-ce que cela signifie concrètement?
Cette certification est une exigence légale pour les courtiers qui orientent leurs clients dans le processus de conclusion d’un contrat d’assurances. Seule une personne reconnue peut signer une proposition d'assurances. C'est aussi un objectif de transparence vis-à-vis du client, car je dois lui fournir l'article 45LSA  - Loi sur la surveillance des assurances - qui lui indique pour qui je travaille, quelles sont mes obligations, comment je suis rémunéré et quelles garanties je peux lui fournir en cas de mauvais conseils. C'est également une validation de compétences et une exigence pour les courtiers.

Uniquement pour les courtiers ? Qu'en est-il des collaborateurs des compagnies d'assurances?
C'est la compagnie d'assurances qui répond pour ses collaborateurs. Il n'en est pas de même pour les courtiers. Notre indépendance vis-à-vis des assureurs implique des certifications individuelles pour que nous puissions exercer nos compétences.

Si je comprends bien, vous - courtiers - êtes condamnés à être au top pour exercer votre métier?
Oui, nous pourrions le résumer ainsi (rire) et je dirais qu’au-delà du cadre légal, c’est surtout une philosophie propre à E-Gestion. Nous sommes contraints à l'excellence pour répondre pleinement aux besoins de nos clients.

Pourquoi avoir choisi la filière Entreprise lors de l’examen AFA?
Nous avons le choix entre la voie privée et la voie entreprise dans la résolution du cas pratique. J'ai choisi la seconde car j’estime qu’il est plus complexe de conseiller une entreprise et je désirais ainsi valider ces compétences spécifiques. La réalité d'une entreprise est protéiforme, parfois difficile à saisir. Il est donc nécessaire d'avoir une vision plus large, pas limitée à des produits d'assurances. Je suis au terme d’une formation d’Economiste d’entreprise à la HEG de Neuchâtel et j'ai la ferme conviction que de bons conseils ne doivent pas se limiter aux solutions d’assurances, mais s'adapter aux problématiques managériales des entreprises.

Qu'est-ce qui vous a particulièrement interpellé dans votre formation?
L'assurance, en soi, n'est pas une solution miracle. Les risques d'image et de concurrence, par exemple, ne peuvent pas être assurés alors qu'ils peuvent causer d'importants dommages pour une entreprise. Notre objectif ne doit pas être d'assurer à tout prix, mais d'identifier les risques, de les évaluer et de trouver la solution appropriée aux besoins du client. Parfois, nous conseillons de n'assurer qu'une partie des risques. Parfois, rien du tout. C'est notre spécificité de courtier.

Vraiment?
Oui, vraiment! C'est notre ADN et notre crédibilité. D'ailleurs, quand vous conseillez à un client de réduire ses assurances, il est surpris et la relation change. Notre métier peut sembler paradoxal. Quand nous défendons les intérêts de notre client et réduisons ses primes, nous gagnons moins. Mais notre vrai capital, c'est notre crédibilité, la qualité de notre service et la connaissance approfondie de nos clients. L’objectif, vous l’aurez compris, c’est de développer une relation à long terme basé sur une connaissance approfondie de notre clientèle.

Qu'entendez-vous par «approfondie»?
Prenons l'exemple d'un client dans le domaine de la construction. Nous pourrions le conseiller en lui soumettant les deux offres les plus favorables. Mais nous ne nous contentons pas de cela. Notre travail consiste aussi à savoir que l'assurance qui n'est pas la moins chère possède un parc immobilier qui pourrait intéresser cette entreprise de construction. Nous sommes toujours dans une relation tripartite et notre travail consiste également à mettre en relation notre réseau pour qu'il puisse se développer. Répondre aux besoins réels du client, si possible de manière locale, c'est un principe fort d'E-Gestion.

Vérification des numéros FINMA
Le numéro de Dylan Creanza est en cours d'attribution.

Dylan Creanza